Agents conversationnels et intelligence artificielle
Maude Bonenfant, Département de communication sociale et publique
Depuis la création du fameux test de Turing, nombreux ont été les efforts déployés dans le développement d’algorithmes d’intelligence artificielle capables de simuler des conversations humaines. De Eliza à Google Now, Cortana et Siri, en passant par une panoplie d’agents conversationnels de divers horizons, les technologies en lien avec le traitement du langage naturel (NLP) sont de plus en plus présentes dans le quotidien des citoyennes et citoyens.
Dans le contexte du jeu vidéo, les agents conversationnels prennent la forme de personnages non-joueurs avec lesquels interagir. S’ils peuvent améliorer l’expérience de jeu en la rendant plus crédible et diversifiée, et même plus personnalisée en s’adaptant aux styles de jeu, les agents conversationnels soulèvent également de nombreux questionnements éthiques.
L’attachement entretenu envers les avatars tout comme les affects forts qui peuvent être vécus en interagissant avec les agents conversationnels peuvent complexifier le rapport des individus avec ces technologies.
Dans le cadre de cette recherche, les notions d’affect, de confiance, d’habituation et de transparence, entre autres, sont mobilisées pour analyser les effets de l’intelligence artificielle sur les rapports communicationnels humains.
Cette recherche est menée au sein de la Chaire de recherche du Canada sur les données massives et les communautés de joueurs, 2020-2025