Vous trouverez ici les appels à contributions (publications, communications, etc.) en recherche et en création affichés par la communauté de chercheuses et chercheurs de la Faculté.
Congrès de l’ACFAS 2025 : colloque thématique
L’innovation pédagogique face aux défis de l’inclusion et de la personnalisation de l’apprentissage à l’ère des technologies numériques
Section 500 Éducation, sous-section 503 Didactique
Responsables
- Amal Boultif, professeure, Faculté d’éducation, Université d’Ottawa
- Myra Deraîche, professeure, École de langues, Faculté de communication, UQAM
Thématique
L’innovation pédagogique gagne en importance, de l’école primaire aux études postsecondaires, notamment dans l’enseignement des langues et des littératies. Cette innovation renvoie à la conception et à la mise en œuvre de nouvelles pratiques, approches et technologies éducatives, visant à améliorer l’apprentissage et les environnements scolaires (Boultif et Thibeault, 2024). Elle englobe à la fois des innovations technologiques et l’adoption d’approches intégrées en enseignement, puis elle comprend l’évaluation et les stratégies d’engagement des personnes apprenantes (Krompák et Hartmann, 2023). Dans ce contexte, certaines personnes pensent que les technologies numériques peuvent rendre l’éducation plus accessible (Condra, 2022; Boultif et Crettenand Pecorini, 2021), mais qu’elles risquent également d’accentuer les inégalités existantes (Cotnam-Kappel & Woods, 2020). Le défi consiste donc à garantir que l’innovation pédagogique contribue à l’inclusion des personnes apprenantes avec des besoins spécifiques ou issues de milieux variés (Mishra, Henriksen et Mehta, 2015) et qu’elle assure une meilleure accessibilité des personnes vivant en situation de handicap ou marginalisées. Certes, des technologies comme l’intelligence artificielle permettent d’adapter les parcours d’apprentissage aux besoins individuels (Boultif et Cotnam-Kappel, à paraître), mais il est crucial que ces innovations restent centrées sur l’humain, tout en évitant les biais et les limites que les outils numériques peuvent présenter (Butler-Henderson et Crawford, 2020). Ce colloque scientifique propose d’explorer les liens entre innovation, inclusion et technologies numériques, en s’intéressant, entre autres, à l’intégration des différentes disciplines et à l’impact des technologies éducatives sur les personnes apprenantes et formatrices. Nous souhaitons engager une réflexion autour des questions d’équité, d’accessibilité, ainsi que de l’équilibre entre progrès technologique et respect des valeurs fondamentales de l’éducation.
Format du colloque
Le colloque prend la forme d’une journée de communications scientifiques. Les communications sont regroupées en fonction des sous-thématiques choisies : l’innovation pédagogique pour l’inclusion, l’innovation pédagogique avec les technologies numériques, l’évaluation des innovations pédagogiques, les approches méthodologiques pour la recherche sur les innovations. Les personnes conférencières présentent leur recherche au public avec une période d’échange et de questions après l’intervention.
Le colloque débute à 8h30 avec une introduction au programme de la journée et un mot de bienvenue des coresponsables. De 9h à 12h, des communications scientifiques d’environ 30 minutes s’enchaînent avec une courte pause en matinée. De 13h à 16h, les communications reprennent avec des modalités similaires. À 16h, les coresponsables du colloque font le bilan et la synthèse de la journée, puis adressent un mot de clôture. Toutes les communications se font en présentiel, sauf si les personnes conférencières sont dans l’impossibilité de venir à Montréal.
Soumission et évaluation des propositions de communication
Les propositions de communication peuvent porter sur un projet de recherche (recherche empirique ou théorique, projet de mémoire ou de doctorat, projet postdoctoral), un scénario pédagogique ou un dispositif didactique. Les communications ont une durée d’environ 30 minutes. Les propositions de communication doivent inclure un titre, un résumé de 200 mots maximum avec de 3 à 5 références et une liste de 5 mots-clés. Elles doivent être soumises avant le 14 février 2025.
Les propositions de communication sont évaluées à partir des critères d’évaluation suivants :
- Clarté et pertinence de la proposition;
- Lien avec la thématique générale de l’innovation pédagogique;
- Lien avec les sous-thématiques de l’inclusion, des technologies numériques, des méthodologies de recherche ou de l’évaluation des innovations;
- Proposition incluant notamment un contexte, une question de recherche, un cadre théorique, une méthodologie, des résultats et une discussion.
Dates importantes
- Date limite de soumission des propositions : 14 février 2025
- Réponse du comité scientifique : Au plus tard le 28 février 2025
- Diffusion du programme final du colloque : 17 mars 2025
- Colloque : vendredi 9 mai 2025
Pour toute question concernant le colloque ou la soumission des propositions de communication, veuillez contacter la professeure Myra Deraîche : deraiche.myra@uqam.ca
Le groupe de recherche Culture, Langue, Identité et Communauté (CLIC) de l’UQAM vous invite à une série de quatre discussions en ligne (Mindset Sessions) pour explorer des thèmes clés en éducation et en pédagogie. Nous recherchons des participantes et participants ainsi que des contributeur·rice·s clés pour partager (en français, en anglais et en langue des signes québécoise (LSQ)) leurs idées, expériences ou recherches en lien avec l’un ou plusieurs des thèmes suivants :
Mindset Sessions
- L’évolution des rôles des enseignant·e·s et des étudiant·e·s – 2 avril
- Identité et engagement – 23 avril
- Décoloniser l’éducation – 14 mai
- Pratiques réflexives et développement professionnel – 4 juin
Que vous souhaitiez participer ou contribuer activement, ces discussions porteront sur l’évaluation alternative, l’identité, le pouvoir, la décolonisation et le développement professionnel.
Si vous souhaitez contribuer à ces échanges, nous vous invitons à manifester votre intérêt d’ici le lundi 3 mars 2025.
Vous trouverez plus de détails via ce site web https://theclicproject.uqam.ca/clic-research-group/research-projects/.

Colloque EN/JEUX - Résistance
Le colloque se tiendra le 15-16 mai 2025, Pavillon Judith-Jasmin, J-1450, Université du Québec à Montréal
La date limite pour soumettre votre proposition de 500 mots (hors bibliographie) est le 11 mars 2025 à l’adresse suivante: colloque.enjeux@homoludens.ca
Pour la version accessible, consultez le site.
____________________
Dans un monde de plus en plus dominé par l’extrême droite, soumis à un néolibéralisme autoritaire, impérialiste et colonial toujours plus violent, il nous semble crucial de nous interroger sur la manière de faire commun et de résister.
Résister est polysémique. Cet appel à communications, ouvert à toutes personnes intéressées par ces sujets, tend à proposer une vision de la résistance comme résister à l’hégémonie, à l’accélération du monde. Résister face à la violence, c’est être capable d’écouter et de répondre. C’est aussi l’art de se laisser atteindre et affecter par son environnement. Néanmoins, la cohésion entre individus n’est pas synonyme de naïveté. Pour construire quelque chose en commun, il faut donner l’espace pour contester et l’occasion d’être transformé et de transformer. La dissonance, la contestation, la résistance, la documentation sont essentielles à la coopération (Rosa, 2018).
Résister face à l’accélération du monde, c’est une ode au ralentissement et la sensibilité dans un monde en accélération (Rosa, 2013). Liée à la notion de démocratie, bien commun et résonance, la résistance appelle à façonner collectivement le monde. Sous plusieurs formes, la résonance est donc intrinsèquement politique. Elle est un moyen de faire collectif et un outil pour renouveler la démocratie.
Résister, c’est faire commun. Il est nécessaire de réfléchir aux institutions qui nous gouvernent et aux relations entre les individus, et de créer un lien entre notre vécu et notre futur. L’université, comme pôle du savoir-pouvoir, pourrait être en mesure de « faire de la recherche en commun » (Nicolas Le Strat, 2024).
Comment forger un futur commun dans un monde qui accélère ? Comment sortir de l’aliénation imposée par le progrès technologique des machines qui ruinent le monde (Stiegler, 2008)? Alors que les éditions 2023 et 2024 d’EN/JEUX ont porté sur des perspectives critiques du jeu vidéo (celui qui ruine le monde, celui qui exploite la main-d’œuvre), l’édition EN/JEUX 2025 souhaite, quant à elle, explorer les perspectives émancipatrices du jeu (vidéo). En partant de la notion de résistance, cet appel à communications propose non seulement d’explorer notre rapport au jeu, mais aussi le jeu comme un acte de résistance et de transformation sociale. En nous fondant sur les principes de la sociosémiotique, le présent appel à communications considère que le jeu n’est pas déconnecté du contexte discursif. En cela, il possède un potentiel de transformation des individus et de faire collectif. De leur rapport au matériel, à leur production, à leur réception, mais aussi aux conséquences dans les discours et l’expérience de jeu, ces pans ont un potentiel commun qu’il conviendrait d’explorer.
Les suggestions de thématiques de communications en lien avec les notions de résistance, résonance, collectif, commun :
Créer des jeux : expérience collective ou personnelle ?
- Faire commun avec le jeu
- L’utopie et le jeu
- Jouer aux jeux comme possibilité de résonance/résistance
- Jeu et formation politique (démocratiser le jeu ou le jeu démocratique)
- Jeu et industrie
- Matérialité des jeux : résonner avec l’environnement
- S’organiser collectivement autour des jeux
- Résister et contester en jeu et hors jeu
- Imaginaire techniciste et militaire du jeu vidéo : comment résister ?
Bibliographie
Rosa, Hartmut (2018). Résonance, une sociologie de la relation au monde, La Découverte.
Rosa, Hartmut (2013). Accélération. une critique sociale du temps, La Découverte.
Gonon, François (2024). Néolibéralisme et neurosciences, psychiatrie, éducation inégalités, Champ social.
Dardot, Pierre et Laval Christian (2014), Commun : essai sur la révolution du XXIème siècle, La Découverte.
Nicolas-le Strat, Pascal (2024). Faire recherche en commun, chroniques d’une pratique éprouvée, Éditions du Commun.
Staritzky, Louis (2024). Pour une sociologie des tentatives, faire monde depuis nos vies quotidiennes, Éditions du Commun.
Stiegler, B. (2008). Réenchanter le monde: la valeur esprit contre le populisme industriel. Éd. Flammarion.
Tréguer, Félix (2019). L’utopie déchue une contre-histoire d’internet du XVè au XXIè siècle, Fayard.
Appels passés
Journées d’étude virtuelles sur les jumelages interculturels et les tandems, 5e édition
Échanges interculturels et apprentissage tout au long de la vie : contextes, approches et dispositifs
Les jeudi 5 juin et vendredi 6 juin 2025
8 h à 12 h (Québec, Canada) | 14 h à 18 h (France, Belgique)
Jumelages interculturels et tandems
Les jumelages interculturels et les tandems sont des activités d’échanges, de partage et d’interactions sociales entre personnes porteuses de cultures différentes et de diverses origines culturelles. Ces activités organisées et encadrées permettent d’apprendre les uns des autres et d’établir des liens entre des personnes de différents horizons.
Groupe de recherche et historique des journées
Les journées d’étude sont initiées par le Groupe de recherche sur les jumelages interculturels (GReJI) à Montréal (Canada). Le GReJI poursuit quatre axes de recherche et d’action :
- Étudier la qualité des jumelages et documenter les impacts linguistiques, socioculturels et pédagogiques des jumelages interculturels sur les personnes participantes;
- Promouvoir et soutenir l’établissement de nouvelles formules de jumelage interculturel et interlinguistique entre divers groupes;
- Établir un réseau des expériences similaires existant au Québec et ailleurs;
- Former les personnes professionnelles concernées par les contacts interculturels.
Les Journées d’étude virtuelles sur les jumelages interculturels et les tandems ont lieu chaque année depuis 2021. Cette activité gratuite, ouverte à tous et à toutes, permet de rejoindre une grande communauté. Elle rallie des personnes de partout dans le monde (Amérique du Nord, Europe, Asie, Afrique) qui échangent sur les activités de jumelage interculturel et de tandem.
Journées d’étude virtuelles sur les jumelages interculturels et les tandems 2025
Les jumelages interculturels et les tandems, qu’ils soient linguistiques, culturels ou professionnels, se sont affirmés comme des dispositifs pour encourager l’apprentissage tout au long de la vie. Ces dispositifs permettent le développement des savoirs, l’élargissement des horizons culturels et l’enrichissement des expériences personnelles et professionnelles dans une dynamique collaborative.
À l’ère de la mondialisation, de la transformation numérique et des intelligences artificielles génératives, ces échanges interculturels favorisent non seulement le développement de compétences transversales, mais ils participent également à la co-construction de savoirs, au dialogue interculturel et à la lutte contre les inégalités d’accès à la formation. Que ce soit dans les secteurs éducatif, professionnel, ou communautaire, les jumelages et tandems offrent des occasions d’apprentissage partagées et inclusives tout au long de la vie.
C’est dans cette optique que le comité organisateur vous invite à participer aux Journées d’étude virtuelles sur les jumelages interculturels et les tandems 2025. Ces journées seront l’occasion de réfléchir aux échanges interculturels et à la manière dont ils façonnent l’apprentissage continu dans divers contextes et approches.
Sous-thématiques possibles (liste non exhaustive) :
- Jumelages et tandems pour l’apprentissage dans un cadre formel ou informel
- Échanges interculturels et développement personnel
- Jumelages, tandems et inclusion sociale
- Échanges interculturels pour une implication citoyenne
- Développement des compétences dans un dispositif collaboratif numérique
- Projets communautaires/associatifs pour la formation continue
- Jumelage ou tandem pour l’apprentissage expérientiel
CALENDRIER
- Lancement de l’appel à communications : 1er octobre 2024
- Date limite d’envoi des propositions : 1er décembre 2024
- Évaluation par les pairs des propositions : décembre 2024 et janvier 2025
- Réponses du comité organisateur : janvier 2025
- Lancement du programme et des inscriptions : 1er février 2025
- Journées d’étude sur Zoom : jeudi 5 juin et vendredi 6 juin 2025
APPEL À COMMUNICATIONS
Les propositions de communication peuvent porter sur un projet de recherche (recherche empirique ou théorique, projet de mémoire ou de doctorat, projet postdoctoral), une expérience de jumelage ou de tandem, un projet communautaire ou associatif pour établir des ponts entre les communautés culturelles et linguistiques.
Les communications auront une durée de 20 minutes, suivi d’une discussion de 10 minutes. Les communications seront regroupées en table ronde selon la sous-thématique abordée.
Envoyez vos propositions de communication par courrier électronique avec les informations suivantes :
- Nom, titre, institution, pays
- Disponibilité (indiquez un des trois choix suivants) : disponibilité jeudi 5 juin, disponibilité vendredi 6 juin, disponibilité jeudi 5 juin et vendredi 6 juin 2025
- Titre de la communication
- Résumé de la communication (200 mots maximum)
Critères d’évaluation des propositions :
- Clarté de la proposition
- Lien clair avec la thématique générale de l’apprentissage tout au long de la vie
- Lien avec les jumelages interculturels et les tandems
- Lien avec une sous-thématique proposée
Pour toute question, n’hésitez pas à nous contacter à journeesdetude2025@gmail.com
Prière de faire parvenir votre proposition de communication en fichier Word à journeesdetude2025@gmail.com au plus tard le 1er décembre 2024.
Comité organisateur des Journées d’étude 2025
- Nicoletta Armentano, chercheuse senior auprès du Département de Lettres, Langues, Littératures et Civilisations Anciennes et Modernes, Université de Pérouse (Italie)
- Agnès Baron, professeure à l’École de langues de l’UQAM et chercheure au GReJI, Université du Québec à Montréal (Canada)
- Nicole Carignan, professeure titulaire associée, Département d’éducation et formation spécialisées et chercheure au GReJI, Université du Québec à Montréal (Canada)
- Atika Dehimeche, docteure en Didactique des Langues et Chercheuse Associée à l'UMR EFTS (Éducation, Formation, Travail, Savoir) - Université de Jean Jaurès Toulouse II (France) et enseignante d'anglais.
- Myra Deraîche, codirectrice du GReJI et professeure à l’École de langues, Université du Québec à Montréal (Canada)
- Maysoun Faouri, directrice générale de Concertation Femme et membre du GReJI (Canada)
- Sabina Gola, maître d’enseignement et responsable académique des tandems linguistiques, Faculté de Lettres, Traduction et Communication, Université Libre de Bruxelles (Belgique) et chercheure au GReJI
- Marie-Cécile Guillot, professeure à l’École de langues de l’UQAM et chercheure au GReJI, Université du Québec à Montréal (Canada)
- Jinjing Hussard-Wang, docteure en Didactique des langues et chercheuse associée du laboratoire ATILF, ingénieure pédagogique responsable du projet (e)tandem à l’UFR LANSAD de l’Université de Lorraine (France).
- Audrey-Anne Laguë, professionnelle de recherche, Université Laval et Université du Québec à Montréal, et membre du GReJI (Canada)
- Véronique Lemoine-Bresson, maitresse de conférences, HDR, didactique des langues-cultures, Université de Lorraine, ATILF (CNRS)(France) et chercheure au GReJI
- Altay Manço, directeur scientifique de l’IRFAM, l’Institut de Recherche, Formation et Action sur les Migrations (Belgique) et chercheur au GReJI
- Charlette Ménard, professeure à l’Unité d’enseignement et de recherche en sciences de l’éducation, Université du Québec en Abitibi, et chercheure au GReJI (Canada)
- Amina Hassan Mohamed, doctorante en Didactique des langues, Université de Toulouse 2, Laboratoire EFTS - Ecole Allph@ (France) et membre du GReJI
- Julie Prévost, docteure en sciences du langage, membre du Laboratoire ATILF-CNRS (UMR7118), Université de Lorraine (France) et Fellow de l’Institut Convergences Migrations (ICM)
- Sara Youssef, doctorante en sciences humaines et sociales, Université Polytechnique Hauts-De-France et formatrice de langues étrangères des affaires et de management interculturel (France) et membre du GReJI