Mutations de la culture et de la communication à l’ère numérique
Éric George, avec Arnaud Anciaux (Université Laval), Anouk Bélanger (Département de communication sociale et publique), Aimé-Jules Bizimana (UQO), Oumar Kane (Département de communication sociale et publique), Martin Lussier (Département de communication sociale et publique), Michel Sénécal (TÉLUQ) et Gaëtan Tremblay (École des médias)
Ce programme de recherche a pour but d’étudier de quel ordre sont les mutations que connaissent actuellement les industries de la culture et de la communication dans un contexte marqué notamment par la place prise par le « numérique », autrement dit par le réseau internet et ses multiples applications et, au-delà, par les technologies numériques de l’information et de la communication.
Nous nous intéressons à la nature des mutations en cours des industries de la culture et de la communication à partir de la prise en compte des axes suivants :
- la création/production des produits médiatiques et culturels;
- la distribution/circulation de ces produits médiatiques et culturels;
- et leur réception/appropriation.
Pour ce faire, nous nous posons les trois questions transversales suivantes :
- Qu’en est-il du double mouvement du maintien et de la remise en cause concomitante de filières culturelles distinctes (cinéma, musique, télévision, musées, etc.)? Si la remise en cause de la séparation entre les différentes filières culturelles ne date pas d’hier, qu’en est-il à la suite, entre autres, de la numérisation systématique de tous les signaux?
- Comment se répartissent le pouvoir au sein de ces industries de la culture et de la communication entre les acteurs dominants du passé et les nouveaux « entrants »? Chaque innovation technique favorise en effet l’éclosion de nouveaux acteurs et le numérique n’y échappe évidemment pas avec, par exemple, les « entreprises natives du numérique » et des collectifs non marchands.
- Que penser des possibilités pour les consommatrices et consommateurs de devenir plus actives et actifs que dans le modèle classique des industries culturelles? Traditionnellement, elles et ils ont été cantonnés à l’étape de l’appropriation/réception qui est leur lieu de réalisation. Mais grâce à Internet et aux réseaux numériques, elles et ils pourraient bien participer de plus en plus à la distribution/circulation, voire à l’étape de la création/production.
FRQSC Équipes, 2015-2020
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